Avis sur Wacky Races  

Développeur : Infogrames

Editeur : Infogrames

Sortie : 2000 Genre : Course

Il est assez surprenant que pendant la courte vie de la Dreamcast, elle ait constitué une bibliothèque respectable de coureurs de kart. Après le succès fou de Mario Kart 64, la communauté des développeurs a tenu à capitaliser sur le genre qu’elle a créé et la petite machine de Sega en a profité. Le plus intéressant du groupe est Wacky Races, un titre basé sur une licence vieille de plusieurs décennies dont je suis sûr que la plupart n’ont jamais entendu parler. Mais malgré son obscurité, Wacky Races fait passer un bon moment à condition de pouvoir tolérer son IA.

Bien qu’il puisse sembler étrange d’obtenir une licence aussi obscure, cela a du sens. The Wacky Races est pratiquement un coureur de kart sous forme de dessin animé. Dans l’émission de courte durée, 11 équipes ont fait participer des personnages hétéroclites à une course géante à travers l’Amérique. Avec leurs divers gadgets, véhicules ésotériques et armes scandaleuses, je ne serais pas surpris s’il avait une certaine inspiration sur le genre. Le jeu ne suit pas le format exact mais s’en rapproche. Il est livré avec une charge de contenu mais se gêne à sa manière grâce à un élastique agressif. Si vous pouvez oublier que c’est un excellent jeu.

Les valeurs de production sont la raison pour laquelle ce jeu a initialement retenu l’attention et il livre pour la plupart. Le dessin animé original avait ce look Hanna-Barbera distinct des années 60 et les développeurs ont livré exactement cela. En tant que l’un des premiers jeux ombrés cel, Wacky Races évite les textures très détaillées pour un look ombré plat plus simple avec des contours durs. Cela fonctionne bien pour reproduire l’apparence du dessin animé et sa simplicité permet également au jeu d’atteindre une fréquence d’images quelque peu cohérente. Malheureusement, il y a des baisses fréquentes chaque fois que des armes sont utilisées, car la plupart des coureurs sont toujours regroupés. Le jeu devient un gâchis framey à ce stade alors qu’il tente de naviguer dans le chaos.

La conception sonore est également remarquable. Il y a un annonceur qui donne des commentaires complets tout au long de la course, ce qui ajoute à l’ambiance. Finalement, ses lignes deviennent répétitives, mais c’est une plainte mineure. Chaque coureur a des lignes uniques qui font référence à la série et même si je doute qu’ils soient les acteurs de la voix d’origine (comme si je m’en souvenais), ils ajoutent une touche agréable. Le casting est important avec plus de vingt personnages, ce n’est donc pas une mince tâche. Félicitations aux développeurs pour avoir fait tout leur possible pour ce qui serait normalement un titre jetable chez la plupart des éditeurs.

Wacky Races fait une forte première impression. Au départ, il y a huit concurrents parmi lesquels choisir et ils pilotent un étrange assortiment de véhicules. Ils ont réussi à conserver la personnalité de chaque véhicule pour leur donner une apparence et une sensation distinctes. La foule d’Ant Hill conduit la bombe à l’épreuve des balles, mais elle est trop petite pour chacun d’eux avec la moitié de l’équipage suspendu à l’extérieur. Le Turbo Terrific de Peter Perfect se plie et se contorsionne à chaque virage. Le plus cool est Convert-a-Car qui se transforme à la volée en fonction du terrain. Chaque voiture est classée en trois catégories et possède trois armes uniques leur donnant encore plus de caractère. Les trois boss sont déverrouillés après les avoir vaincus dans la campagne du jeu pour un solide casting de 11 membres.

Il y a une richesse de contenu mais vous devez en débloquer la majeure partie. The Wacky Races est similaire à Diddy Kong Racing en ce sens qu’il utilise un monde central pour accéder à ses quatre sous-mondes. Au début, seul le défi de piste est disponible. Ce sont des courses simples qui attribuent des étoiles d’or pour la première place. Bien que vous puissiez entrer dans les mondes dans n’importe quel ordre, la plupart des pistes nécessitent un nombre minimum d’étoiles pour entrer, vous obligeant à vous promener d’avant en arrière. Avec suffisamment d’étoiles, vous débloquerez d’autres défis, d’une coupe standard basée sur des points au multijoueur et au contre-la-montre. Je peux voir pourquoi il est configuré de cette façon pour encourager la valeur de relecture, mais je pense que la plupart préféreraient choisir le contenu qu’ils veulent dès le départ. Ceci est particulièrement important car la difficulté du jeu est un gros obstacle.

La quantité de contenu de Wacky Races que vous voyez dépend de votre tolérance au caoutchouc. Les mécanismes de rattrapage du jeu sont extrêmement mauvais. Quelle que soit la voiture, l’ordinateur a toujours quelques pas de retard. Si vous vous détachez du peloton, sachez que vous êtes un virage bâclé signifie que vous vous retrouvez à la dernière place. L’IA n’est pas intelligente car ils se déplacent tous dans un groupe sans que personne ne prenne la tête pendant longtemps. Ils sont agressifs pour ramasser des jetons d’armes, ce qui vous empire. Parce que l’élastique est élevé, seules les dernières secondes comptent et même une augmentation de vitesse ne garantit pas la victoire. Cette seule « fonctionnalité » a un impact significatif sur le jeu et, selon vos préférences, le ruine ou le rend plus excitant. J’étais capable de m’en occuper mais le jeu serait tellement mieux sans ça.

En conclusion

The Wacky Races est meilleur que je ne le pensais et un bon jeu même si imparfait. Le fait que j’aie pu digérer son IA élastique en dit long car je me déconnecte normalement autrement. Mais la superbe conception du parcours, la variété des personnages et le package global m’ont incité à revenir. Je donne à celui-ci une recommandation solide.