Avis | Test de Breath of Fire II

Développeur : Capcom

Éditeur : Capcom

Sortie : 12/10/95

Genre : RPG

Breath of Fire était aussi traditionnel que les RPG peuvent l’être. Mais il a marqué les esprits grâce à son univers fascinant et son pixel art. Il était surprenant que Capcom ne l’ait pas publié lui-même en Occident, mais Squaresoft a pris l’onglet et en a récolté les bénéfices. Ne voulant pas faire la même erreur deux fois, Capcom a publié lui-même Breath of Fire II. En tant que suite, il vise à faire tout ce que fait son prédécesseur, mais mieux et à bien des égards, il réussit. Mais la localisation du jeu laisse beaucoup à désirer. Le gameplay sauve celui-ci. Bien qu’il ne puisse pas se comparer aux efforts de dernière génération comme Chrono Trigger Breath of Fire II est toujours un bon jeu.

Se déroulant des milliers d’années après le premier jeu, Breath of Fire II suit un autre jeune nommé Ryu. Un jour après avoir dormi derrière son village, il revient pour constater que personne ne se souvient de lui et que sa famille est partie. Il s’enfuit avec un voleur nommé Bow et les deux grandissent pour devenir des rangers. Dans les dix années qui passent une nouvelle religion consacrée à l’église de St. Eva commence à balayer le monde. Alors qu’ils semblent bienveillants Eva et ses partisans ne sont pas tout ce qu’ils semblent….

L’histoire est un peu plus complexe cette fois, mais vous devrez faire face à la mauvaise localisation du jeu. Breath of Fire II a été l’un des premiers grands projets de traduction de Capcom et cela se voit. Il y a des fautes de frappe, des erreurs grammaticales, des commandes incompatibles et des tournures de phrases étranges partout. Il y a même des moments où l’on vous donne de mauvaises directions pour continuer l’histoire ! Bien que la traduction globale soit mauvaise, l’histoire a toujours ses points forts. Les personnalités des personnages parviennent toujours à briller, ce qui en fait automatiquement un pas en avant par rapport au premier match. Le casting est sympathique et bien que l’intrigue générale soit clichée, elle reste agréable.

Breath of Fire II présente un casting tout aussi coloré que son prédécesseur. Tout comme ce jeu, chaque personnage possède une compétence distincte, sauf le temps, ils ont tous également des compétences sur le terrain. La compétence de chasse de Bow est une excellente source d’argent et d’objets de guérison dès le début. La forme de grenouille de Jean peut aider à accéder plus tôt aux zones ultérieures pour un bon équipement. Pour ceux qui détestent les batailles aléatoires, Rand peut rouler en boule pour accélérer les déplacements et éviter les combats. Certaines de ces compétences sont obligatoires pour progresser comme Sten et ses membres extensibles ou la capacité de Katt à casser des rochers. Tout le monde a un chapitre dans l’histoire pour rester pertinent par rapport à l’intrigue, ce qui fait que toute la fête se sent valorisée.

Le système de combat a également été amélioré. Comme les compétences de terrain, les compétences de combat sont toutes distinctes. Ryu aux côtés de Katt est le seul à pouvoir contre-attaquer. Sa compétence tripes restaure HP et peut le sauver de la mort. Jean peut attaquer toute la partie ennemie avec une côtelette, ce qui en fait l’un des meilleurs personnages. Le pouvoir Nature de Spar peut être une aide ou un obstacle selon le terrain tandis que Nina peut restaurer des AP en utilisant Will. Il existe différentes formations de combat avec lesquelles jouer, mais je vais être tout à fait honnête, je n’ai jamais pris la peine d’utiliser autre chose que la valeur par défaut. Le meilleur système du jeu est cependant le système Shaman.

La chamanisation est la réalisation ultime de la compétence combinée de Karn de BOF. En trouvant les six chamans dispersés dans le monde, vous pouvez fusionner deux d’entre eux en un personnage. Cela peut produire quatre résultats : un échec, un succès mineur qui a un petit boost de stat, un majeur qui change sa palette produit une grande augmentation de stat, et le meilleur, parfait. Un résultat parfait crée une forme entièrement nouvelle avec des pouvoirs uniques. Certains personnages ont jusqu’à quatre nouvelles formes. Il y a un total de 196 combinaisons, ce qui est fou. Seul le système de gène du dragon du jeu suivant est meilleur. Mon seul reproche est que vous ne récoltez pas tous les bénéfices de la chamanisation avant la fin du jeu.

Un domaine dans lequel je souhaite que le jeu se soit amélioré est son rythme. Le rythme général est lent, de la vitesse de déplacement à l’intrigue. Mais plus que toute autre chose, le taux de rencontre est beaucoup trop élevé. Il y a des moments où vous pouvez à peine faire trois pas avant la prochaine bataille ! Bien sûr, avec la bonne configuration, les batailles aléatoires se terminent rapidement. Mais je ne pense pas que quiconque s’opposerait à une approche plus équilibrée. Malheureusement, même si je n’aime pas ça, vous en avez besoin. Breath of Fire II est malheureusement lourd à broyer, car l’expérience et le zenny viennent lentement. C’était également un problème dans l’original, mais je pense qu’il est plus prononcé ici. Tous ces problèmes sont les correctifs ultérieurs du port Gameboy Advance, mais il est triste que vous deviez les traiter dans la version originale.

Breath of Fire II est beaucoup plus difficile que la plupart des RPG en raison de certains des problèmes que j’ai décrits. Le jeu est réglé haut et conduit malheureusement à une grande mouture. Cela n’aide pas que certains des membres du groupe que vous êtes obligé d’utiliser ne deviennent utiles que plus tard dans la partie. Bien que Capcom ait sagement supprimé les conneries du second vent que chaque boss avait dans l’original, cela signifie simplement que les boss ont plus de santé maintenant. Ils sont un slog en conséquence. Le système du chaman atténue en quelque sorte cela. Mais comme je l’ai déjà mentionné, vous n’en verrez les véritables avantages que tard dans la partie. J’aime un bon défi comme la plupart mais seulement quand il me semble naturel et juste. La lenteur de …… tout ne sert qu’à rendre la difficulté artificielle. Malheureusement, Capcom n’en tirerait aucune leçon.

En conclusion

Même avec sa mauvaise localisation, Breath of Fire II est un bon jeu. La création de la ville et le système de chaman sont amusants à jouer et une fois que son histoire commence, elle est suffisamment agréable pour vous motiver jusqu’à la fin. Ce n’est pas aussi bon que d’autres RPG de dernière génération comme Lufia 2 ou Final Fantasy 6, mais c’est une barre haute. Il n’a pas besoin d’être pour valoir un achat.